À l'abordage !

D’un côté l’amour libre, de l’autre l’abstinence moralisatrice. Quel dialogue possible entre ces deux utopies ? Quelle voie choisir pour ces personnages, qu’ils le clament ou qu’ils le cèlent au plus profond d’eux-mêmes ? Questions posées trois siècles en arrière par Marivaux dans « Le triomphe de l’amour ».

L’héroïne de cette fable rentre par effraction dans un monde fermé et séduit tout le monde sans exception. Elle use du faux et remporte tout : l’amour devient sa véritable arme de combat dans un clash générationnel entre la jeunesse ardente des uns et la frilosité quasi sénile des autres.

Cette pièce propose dans une langue d’aujourd’hui, une relecture jubilatoire du rapport aux femmes dans la société, des conflits générationnels, de la fluidité du désir qui se joue des genres et des sexes, de la tentation de se protéger de tout, de se « confiner » pour ne pas souffrir jusqu’à s’empêcher de vivre. 

Le triomphe de l’amour c’est le triomphe de nos corps désirants, l’amour inconditionnel comme horizon.

« À l’abordage ! » ou comment conquérir son désir et gagner sa liberté !

De Emmanuelle Bayamack-Tam / D’après « Le Triomphe de l’amour » dMarivaux / Mise en scène Clément Poirée / Avec Bruno Blairet, Sandy Boizard, François Chary, Joseph Fourez, Louise Grinberg, Elsa Guedj et David Guez / Collaboration à la mise en scène Pauline Labib-Lamour / ScénographieErwan Creff assisté de Caroline Aouin / LumièresGuillaume Tesson assisté d’Edith Biscaro / Costumes Hanna Sjödin assistée de Camille Lamy / Musique et sons Stéphanie Gibert assistée de Farid Laroussi / Maquillages Pauline Bry Martin / Régie généraleSilouane Kohler / HabillageÉmilie Lechevalier / Production Théâtre de la Tempête

LA PRESSE EN PARLE

Les Échos « La loi du désir, de tous les désirs, s’impose sur la scène en forme de ring. Un spectacle galvanisant porté par de jeunes comédien(ne)s virtuoses.»  Philippe Chevilley

Télérama « Ludique et drôle, admirablement incarnée par une jeune troupe : cette fiesta parfois délirante aborde sensuellement les questions de genre, d’identité comme le pourquoi des passions. La chance est qu’ils soient incarnés dans la jouissance du verbe et l’allégresse du jeu. »  Fabienne Pascaud


Crédits photos : © Morgane Delfosse