Les liaisons dangereuses

La marquise de Merteuil sollicite son ancien amant, le vicomte de Valmont, pour lui proposer un défi immoral. Elle souhaite se venger d’une ancienne infidélité en corrompant la jeune Cécile de Volanges, tout juste sortie du couvent, en lui ôtant sa virginité avant le mariage. Valmont, quant à lui, s’est mis en tête de séduire Madame de Tourvel, une jeune femme mariée et pieuse. Mais les projets des deux monstres se révèleront bien plus néfastes qu’ils ne l’imaginaient.

On ne badine pas avec l’amour, et certaines liaisons, dangereuses, peuvent s’avérer fatales…

Publié en 1782, « Les liaisons dangereuses » demeure encore un objet littéraire qui fascine, traversant les époques par la perfection de son style et l’insolence de son propos.

Arnaud Denis offre une adaptation théâtrale inédite. Il aborde le roman comme un opéra verbal où la langue trouve sa vraie place : indissociable de l’écrin esthétique du siècle dans laquelle elle a été écrite. Les costumes d’époque sont chatoyants, les acteurs en perruques, poudrés et  fardés derrière un masque de cire, pour mieux dissimuler les sourires de cruauté.

D’après Pierre Choderlos de Laclos / Adaptation et mise en scène Arnaud Denis / Avec Anne Bouvier, Arnaud Denis, Salomé Villiers et 4 comédiens (distribution en cours) / Scénographie Jean-Michel Adam / Lumières Denis Koransky / Costumes Pauline Yaoua Zurini

Production : Artémis Diffusion Pascal Héritier et Mélanie Leclercq


Crédits photos : @Thomas Braut